Toujours à la recherche de plumes talentueuses, je reviens aujourd’hui avec une personne dont j’admire le travail.
Si vous trainez un peu sur le web sur des sites comme La Fraise, Keem ou Monsieur Poulet, vous avez sans aucun doute déjà croisé le chemin de Philippe Monnerie, plus connu sous son pseudo Mon’ry. Super graphiste plein d’imagination et très tourné vers la typographie, il a accepté de présenter quelques unes de ses créations sur mon modeste blog.
Peux-tu te présenter en quelques phrases ?
« Je me présente, Philippe Monnerie alias mon'ry, graphiste-illustrateur indépendant. Je pratique ce métier depuis une douzaine d'années. Mon parcours commence avec un diplôme de graphisme publicitaire obtenu dans une école d'arts appliqués parisienne (MJM). Professionnellement et techniquement parlant, je suis avant tout un graphiste mais mon goût pour l'illustration m'a très vite poussé à aménager mes compétences. Aujourd'hui, je partage mon temps entre indesign et illustrator, saupoudré d'un peu de photoshop, ce qui me permet d'être assez complet et polyvalent, et donc, de pouvoir répondre au besoins d'une clientèle plus large. De ma formation de graphiste vient indéniablement mon attirance et ma passion pour la typographie que j'utilise allègrement au sein de la plupart de mes compositions illustrées. J'aime la lettre, j'aime la dessiner, lui donner du relief, de la force pour faire passer un message plus aisément, plus directement. C'est ce que je tends à retranscrire dans mes créations, ma seule contrainte étant de toujours chercher à prendre un maximum de plaisir pour un minimum de prise de tête. Et comme dirait l'autre : "Tant que je gagne, je joue !" car il faut bien l'avouer, j'envisage surtout ce métier comme un jeu… passionnant »
Maintenant que vous connaissez Philippe comme votre poche, voici quelques uns de ses visuels. Il a un univers frais et coloré que j’apprécie particulièrement, mais qui est mieux placé que lui pour vous en parler en détail.
« En général, j'utilise directement la tablette graphique sous Illustrator pour dessiner et mettre en couleur les compositions. Celles-ci sont souvent destinées à la sérigraphie et le logiciel de dessin vectoriel est un bon biais pour travailler selon ces contraintes d'impression. L'esquisse sur papier n'est pas systématique et le stylet m'offre une rapidité d'exécution qui va de paire avec sa précision. La conception d'un visuel part toujours d'une phrase qui, je l'espère, va susciter l'attention. Ça peut être un jeu de mots, une pensée (hyper profonde…) ou encore les paroles détournées d'une chanson. Dans tous les cas, je privilégie l'axe typographique afin d'accentuer l'impact et donner tout son sens au message. »
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« J'ai voulu ce visuel frais et léger… comme un ballon. Ici, il est question de l'amour en suspends, l'amour léger et volatile. J'ai trouvé tout à fait logique d'interpréter les lettres comme des ballons de baudruche qui flottent ensemble pour délivrer ce message au goût de bonbon. »
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« Une vie sans nostalgie n’est pas vraiment une vie. Dans nos bagages, nous transportons tous des souvenirs, des objets, des ambiances, des styles reconnaissables au premier coup d’œil comme ce ghetto blaster. Symbole du début du Hip-hop, il marque le support qui l’accueille par ses couleurs directement inspirées de l’univers « street » des années 80. »
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« Ce visuel est élaboré comme un pense-bête, coloré et totalement dédié au message grâce au jeu typographique dynamique qui le compose. Parce que la vie est, certes, un moment, mais si appréciable ! Il faut donc en profiter et surtout garder ce principe en mémoire. »
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Je ne vais pas en rajouter plus mais pourquoi pas imprimer ces affiches chez Print O’Clock ;-)
En tout cas, merci Philippe d’avoir pris le temps de présenter ton travail et rendez-vous au prochain épisode.
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Très bien cette interview, cela permet de mieux comprendre !
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